24 - 26 août 2009 Les Kornati

24 - 26 août 2009 Les Kornati


A nouveau ces collines jaunâtres parsemées de rares arbustes et de quelques pins. Des murets marquants sans doute des limites de propriété, car même si les îles sont classées “Parc National”, elles restent des propriétés privées. C'est un spectacle à la fois déroutant, car presque fantastique lorsque l'on voit cette aspect de désolation au dans cette eau de couleur bleue marine.

Nous mouillons dans une des rares baies où il est autorisé de le faire “Kravljacica”.

Le lendemain, Jean-Marc et les enfants décident de grimper jusqu'à un des sommets nommé “Metlina” puis nous partons pour nous ballader dans les îles avec Euphonie. C'est une navigation où notre attention doit toujours être vigileante. Nous devons à la fois consulter notre radar, notre sondeur et bien sûr consulter la carte marine pour naviguer sans risquer de toucher un haut-fond. Toute navigation est plus que déconseillée la nuit !

Nous décidons de passer la nuit hors du Parc, car la taxe que nous avons du payer pour y passer une nuit s'est élevée à 400 Kuna (60 euros), sachant qu'on nous a fait une “fleur” en ne nous comptant que le tarif d'un bateau de moins de 18 mètres... Sinon, c'était le double...
Nous trouvons une petite baie avec un mouillage en limite du Parc à Katina. Le soir, nous nous offrons un dîner au restaurant. Même si la carte avait un large choix de poissons et aussi de différents plats avec langouste, nous optons tous pour des escalopes de veau : la viande nous manque un peu. Il faut savoir qu'en Croatie, les viandes sont excellentes, les plats sont très copieux, mais pour les desserts ils sont nuls...

Après une nuit, cette fois perturbée par des chants d'italiens qui avaient abusé du vin croate, nous faisons route et devons prendre un étroit passage entre la pointe sud de Dugi Otok et Katina.

Nous quittons Dugi Otok et les Kornati pour atteindre la ville de Zadar. Au départ le vent, nous permet de naviguer avec notre Gennaker, mais petit à petit le vent est tombé est nous ne pourrons être à Zadar le soir. Nous passons donc la nuit au Nord de l'Ile d'Ugljan dans la baie de Muline. Là, pas de chants calamiteux, mais une attaque en masse de moustiques....